Josiane séjourne à Mundgod en mars 2013 et rencontre sa filleule et d’autres belles personnes.
Nous avons la chance d’aller en Inde régulièrement et de rendre visite à nos filleuls environ tous les 2 ans. En mars dernier, nous sommes allés à Mundgod, au sud de l’Inde, à 40 km de la ville d’Hubli et à l’est de Goa environ 250 km
C’est toujours avec joie que nous nous rendons dans les villages tibétains à la rencontre de nos filleuls. A Mundgod, nous allons spécialement voir notre filleule, nonne (cf photo 1).
En même temps, nous en profitons pour rencontrer brièvement les filleuls d’autres membres de l’association : une nonne qui semble avoir des difficultés à correspondre avec sa marraine, la filleule d’amis, un des filleuls de Gino membre actif de l’Association, 2 grand mères dont une qui boit tous les jours son thé dans la tasse que je lui ai offerte il y a 3 ans (cf photo 2). Tous ces moments sont remplis de joie, d’émotion et de partage.
A Mundgod, notre Association a la chance d’avoir un correspondant efficace et disponible en la personne de Cheme Tsewang, un moine qui, si vous le prévenez à l’avance est prêt à organiser votre séjour sur place et à vous accompagner chez votre filleul. Cheme est une personne très serviable, toujours heureux de rencontrer des parrains.
Un voyage dans un village tibétain ne s’improvise pas. Si vous voulez y séjourner, il faut, au minimum 6 mois avant votre départ en Inde, demander un PAP document indispensable pour avoir l’autorisation de dormir dans le village (vous pouvez télécharger ce document sur le site de l’Association).
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Vincent et Gino rencontrent Yang Bhum et Wangdue à Dharamsala (mars 2012)
Mon ami Gino et moi sommes arrivés à Dharamsala depuis 2 jours ; nous avons eu le temps de récupérer d’un long voyage en avion. Maintenant nous attendons avec impatience notre rencontre avec mes filleuls tibétains, en nous baladant dans Mac Leod Ganj, le petit Lhassa. Les températures douces l’après-midi deviennent nettement plus fraîches en soirée. Nous apprécions énormément l’ambiance pittoresque de ce village de montagne.
La population très souriante, et notamment les femmes en tenue traditionnelle nous transportent au Tibet !
La rencontre tant attendue arrive !
Pour nous rejoindre ils ont dû supporter 20 heures de train (sans places assises !) et 12 heures de bus ! Ils ne semblent même pas fatigués ! Nous allons discuter devant un petit déjeuner. Ils ont obtenu une autorisation d’une semaine du Directeur de l’Université de Sarnath (proche de Varanasi). Nous nous attendions à affronter leur timidité mais nous avons devant nous 2 jeunes gens très sereins. Yang Bhum, 27 ans, étudie la médecine tibétaine traditionnelle et Wangdue, 22 ans, étudie les langues (avec l’idée de devenir traducteur).
Les jours qui vont suivre vont nous permettre de mieux nous connaître encore. Yang Bhum essaie de nous faire partager sa passion de la médecine, tandis que Wangdue, jeune homme plus « moderne » nous parle de films d’action et de rappeurs !
En 3 jours, nos jeunes amis s’improvisent en guide et nous font visiter les « sites » principaux de Mac Leod Gang, comme les différents ministères du gouvernement en exil du Tibet.
Nous avons partagé de très bons moments, parfois très émouvants, notamment quand ils évoquaient leur départ du Tibet (traversée de l’Himalaya à 12 et 13 ans !) et la séparation d’avec leur famille qu’ils n’ont pas revue depuis de nombreuses années mais restent en contact par téléphone.
Quand leur séjour prend fin (trop vite !) ces deux jeunes Tibétains très attachants nous ont fait une excellente impression. Ainsi, parce qu’ils le méritent, je suis très heureux de l’aide que je leur apporte en espérant qu’elle leur assurera un avenir plus serein.
Nous nous quittons en nous promettant de nous revoir le plus vite possible !
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Lettre de Wangdue adressée à l’association
C’est un grand honneur pour moi de remercier mon parrain Vincent auprès des membres de l’association Trinley Djinpa pour l’aide constante qu’il m’apporte depuis plus de 3 ans. Je lui en suis profondément reconnaissant et redevable. Il m’a permis d’avoir accès à l’éducation que je considère comme un outil puissant pour rendre notre monde meilleur.
Je suis également ravi de pouvoir partager mes sentiments auprès de votre association et ainsi de vous remercier pour tous vos efforts.
Je suis né au Tibet. J’ai grandi près de Lhassa. C’est avec une infinie tristesse que je me suis séparé de mon foyer il y a 10 ans (j’avais 12 ans).
Je n’ai toujours pas revu ma famille depuis !
Quelquefois je me souviens de cette nuit déchirante où j’ai dû quitter mon pays et mes proches.
Désormais en Inde, je dispose de nombreuses opportunités pour étudier en toute quiétude et grâce à vous tous et votre gentillesse, mon rêve va devenir réalité !
Wangdue
Rencontre avec mon filleul au monastère Gyutö par Sylvie
J’ai eu le grand plaisir de faire la connaissance de mon filleul, Sangey Wangdu, lors d’un voyage en Inde du nord qui m’a conduit jusqu’à Dharamsala.
Sangey est un jeune moine de 25 ans qui fait ses études monastiques à l’Université tantrique du Monastère de Gyutö et dont je suis la marraine depuis 6 ans déjà. La rencontre a été très émouvante et après un moment de timidité réciproque et, malgré le fait qu’il ne parlait pratiquement pas l’anglais, nous avons pu passer ensemble trois journées bien remplies.
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Le Monastère de Gyutö est situé dans un lieu magnifique entouré de hautes montagnes. Des aigles tournoient au-dessus de nos têtes et nous rappellent que nous sommes à 1500 m d’altitude. Les bâtiments jaune et violet éclatent à la lumière du soleil, avec en leur centre un Temple bouddhiste, et abritent l’Université tantrique où résident cinq cent moines dont les plus jeunes sont âgés de 6 ans. Nous avons été accueillis très chaleureusement et simplement par les moines qui nous ont invités à partager leur repas végétarien et à assister à des cérémonies bouddhistes.
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Sangey nous a fait une visite guidée des classes de l’école, de la bibliothèque en construction, et des ateliers de peinture et de sculpture d’art sacré tibétain effectué par les moines; lui-même se spécialise dans la décoration des objets de culte, statues, tambours pour les rituels, vases d’offrande dans un atelier rudimentaire. Sangey a été heureux de nous présenter son frère et leur vieux maître de 82 ans qui leur enseigne la pratique bouddhiste selon la tradition orale. Nous avons été impressionnés par l’atmosphère de ferveur et de dynamisme qu’il y a dans ce temple, entièrement consacré à soutenir l’action du Dalaï Lama et du Karmapa. Ce dernier habite d’ailleurs au Monastère de Gyutö où il reçoit de nombreux visiteurs.;Dans ce temple, l’enseignement religieux est celui de la tradition Kagyu, issue des grands maîtres tibétains, Marpa et Milarepa. Les moines de Gyutö pratiquent un yoga du souffle et sont connus dans le monde entier pour leurs chants diphtoniques à voix grave appelée «voix de buffles». Nous avons parlé avec certains moines qui ont participé au spectacle équestre de Zingaro à Paris en 2004 «Loungta, les chevaux de vent , date historique pour moi puisque c’est à cette occasion que j’ai découvert l’existence de l’association DAT et décidé de parrainer un jeune tibétain.
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A la fin du séjour, nous avons eu le plaisir de recevoir de nombreux katas, l’écharpe blanche «porte-bonheur» traditionnellement remise aux amis au moment du départ, ainsi que le CD des chants sacrés du Chœur des moines de Gyutö et la reproduction de trois mandalas tantriques qui restent à déchiffrer!
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L’administrateur, Dhondup Thinlay, auquel j’ai remis un chèque au nom de tous les parrains et marraines de DAT ayant un filleul au monastère de Gyutö, a fait le vœu, au moment de l’accolade de départ, de nous recevoir la prochaine fois «chez eux, à Lhassa». Nous mesurons à quel point il est vital pour les réfugiés tibétains en Inde du Nord de rencontrer et de maintenir des liens avec les gens venus d’Occident afin de les soutenir et de témoigner de leur combat quotidien pour la sauvegarde de la culture et de la spiritualité du peuple tibétain.,
Séjour à Shimla et Rewalsar par Martha, Gaynor et Maxime
Nous sommes partis durant 6 semaines en Inde du Nord, Maxime étudiant en deuxième année d’hindi à l’INALCO, Gaynor en deuxième année de tibétain et moi Martha. Une grande expérience quand on a 19 ans.
Shimla a été notre première destination. Accrochée à la montagne cette jolie ville porte encore l’architecture de son passé de station balnéaire coloniale. Le village tibétain se niche face au cœur de la ville.
Nous avons rencontré Ngawang Yonten, responsable du camp, qui nous a accueilli comme des rois. On a ainsi passé cinq jours très sympathiques. Nous avons eu le plaisir de rencontrer la dizaine de filles et garçons d’une vingtaine d’années qui suivent la formation de l’atelier de couture. Bien entendu, ils nous ont remerciés de cette visite en nous couvrant de dizaines de khatas (écharpes blanches). Très intimidés, il a fallu que l’un d’eux les fassent rire pour qu’ils se sentent à l’aise avec nous. Chacun s’est ensuite remit très vite au travail sur sa machine à coudre sous la direction de leur professeur très attentive et douce.
Ils nous ont montré les différents modèles qu’ils fabriquent. Et pour nous prouver leurs progrès, ils nous ont proposé de nous confectionner une chuba (robe tibétaine) chacune et une chemise pour Maxime.
Ce fut pour nous l’occasion de nous promener dans les rues animées et colorées de Shimla avec notre chaperon préféré Ngawang à la recherche de tissus. Une fois les vêtements terminés, Ngawang nous a fait défiler dans tout le village en habits traditionnels !
Durant notre séjour, nous avons aidé les personnes parrainées par «Don et Action pour le Tibet» à écrire des lettres à leurs parrains et marraines. Les femmes plus âgées qui tissent de somptueux tapis traditionnels nous ont enchantés en récitant des mantras. Dès que nous en avions l’occasion, nous allions les écouter, tapis dans un coin. Notre séjour a été ponctué d’excellents repas cuisinés avec amour par Passang, vraie mère tibétaine pour nous. Elle nous a apporté des bols d’eau chaude toutes les heures lorsque Gaynor et moi avons été un peu malades. Elle nous a vêtues de nos premières chubas et nous a coiffées le jour de notre départ. Ce fut donc une visite riche en découvertes, rencontres et partages.
Nous avons ensuite continué notre périple vers Rewalsar, Tso Pema qui nous ont aussi ravis. Tashi delek.
Escale à Mundgod par Christine, Valérie, Gino et Vincent
Après un périple de plusieurs heures, nous arrivons enfin à la gare de Hubli où dès la descente du train nous sommes
accueillis par le sourire de Cheme Tsewang, des Katas à la main (écharpes de bienvenue).
Nous prenons un taxi pour Mundgod, où Cheme sera notre précieux guide durant tout notre séjour.
Nous ne resterons que deux jours mais ils seront très intenses !
Ensemble nous visitons différents villages (ou camps) et allons à la rencontre de familles dans l’attente d’un parrainage pour leur enfant. Dans chaque maison l’accueil est toujours souriant, humble et chaleureux. Cheme et le comité de parrainage ont constitué pour ces familles des dossiers de demande qui seront envoyés à l’association.
Nous constatons que d’un village à l’autre il peut y avoir de sensibles différences “de niveau de vie” (notamment le village n°4 semble particulièrement nécessiteux et cela nous a profondément touchés).
Au cours de nos visites, Christine et Valérie distribuent des vêtements aux adultes et des bonbons aux enfants.
Nous retrouvons avec une immense joie Ngodup Tsering (professeur d’anglais dans un monastère). Christine et Gino le connaissent depuis leur 1er séjour à Mundgod en 1998 ! Il est très heureux de nous présenter sa charmante épouse et ses deux adorables garçons.
A la nonnerie, Christine fait la connaissance de sa filleule Yeshi qu’elle parraine depuis 2 ans. Au cours de notre visite au camp n°4, elle a un vrai coup de coeur pour une famille et décide “sur le champ” de parrainer la jeune fille qui a de l’ambition et souhaite intégrer une école de marketing à Delhi, (elle avait été obligée de cesser ses études car son précédent parrain avait stoppé ses versements). Valérie, la fille de Christine adopte aussi sa “nouvelle” soeur de coeur. Une belle aventure commence!
Gino retrouve avec beaucoup d’émotion son filleul Tensin Shedup qu’il n’avait pas vu depuis 5 ans. Il a maintenant 14 ans et parle bien anglais. Il aime les études et le football. Nous sommes aimablement reçus par le Representative (Chef de camp) Mr Tsosopon Dhondup que Ginette a déjà rencontré lors d’un précédent voyage. Il remercie et félicite notre association pour tout ce que nous avons fait et faisons pour les tibétains. Le soir même il nous convie avec son personnel à un buffet bien sympathique.
Cheme nous propose de visiter les bâtiments réalisés grâce à DAT au camp n°2, comme le Community Hall and
Nursery (salle polyvalente) en 2002 et la cuisine de la collectivité en 2008. Notre séjour à Mundgod se termine et c’est avec le cœur gros et le cou entièrement recouvert de Katas que nous quittons nos Amis !!!
Cheme, toujours très dévoué, nous raccompagne à la gare de Hubli où nous devons prendre un train pour Hampi (site historique avec temples hindous).
A peine deux jours plus tard nous prenons un train de nuit pour Rejoindre Bangalore.
Gino y retrouve sa filleule Kunga qui est en 1ère année d’étude au Collège Saint John pour devenir infirmière. Elle aime beaucoup ses études qui sont assez difficiles, mais elle a la volonté de réussir et lui confie que si elle obtient ses diplômes elle aimerait continuer pour devenir médecin. Gino l’encourage chaleureusement ! Encore une belle rencontre !
Notre voyage s’achève donc à Bangalore, plein de merveilleux souvenirs en tête ! Un séjour en Inde notamment chez nos Amis tibétains est toujours très fort en émotion !
“Quand on voyage en Inde on en revient forcément différent, mais jamais indifférent !”
Colette séjourne à Mundgod
L’Inde … pays mystérieux, envoûtant …
Parrainer un enfant, quoi de plus merveilleux ! Nous sommes partis en août en compagnie d’amis, entre autres de Ranjan membre de D.A.T.,. Notre étape à Mundgod fut pleine d’émotions lors de notre rencontre avec Tenzin Dolma adorable fillette de 11 ans entourée de sa famille dans ce petit village tibétain où la mousson ne nous a pas épargnés. Une joie immense malgré la difficulté d’échanger des regards qui en disaient long à défaut des mots (notre anglais n’est pas très bon…)
Nous avons pu constater que la modeste somme mensuelle que nous donnions arrivait à la famille et était vraiment utilisée à bon escient.
Mundgod, une des enclaves tibétaines en Inde par Josiane
Différents villages regroupés dans la campagne indienne, à environ 250 km à l’est de Goa.
Il est facile d’y accéder en train de Vasco de Gama jusqu’à Hubli (5h de train) puis à Hubli : taxi jusqu’à Mundgod (1 heure). Il est également possible de prendre un avion de Mumbaï jusqu’à Hubli.
Si vous avez votre PAP (Protected Area Permit) qui autorise les étrangers à séjourner dans les villages tibétains, vous pouvez dormir dans une guesthouse d’un des monastères.
Si vous ne l’avez pas (ce, uniquement si vous avez l’habitude du confort et de l’hygiène indiens), vous pouvez dormir dans le village indien de Mundgod, un hôtel vient d’être construit :
Shriraj Residency, tel : (0) 98 45 81 20 83 (Sadashiva Kedlaya)
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